Karine Bertrand, Ph.D.

Professeure titulaire, Programmes d’études et de recherche en toxicomanie, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke (Campus de Longueuil); directrice scientifique de l’IUD (Institut universitaire sur les dépendances); et titulaire de La GID— Chaire de recherche des IRSC sur le genre et l’intervention en dépendance. 

Docteure en psychologie, Mme Bertrand est professeure titulaire aux programmes d’études et de recherche en toxicomanie de l’Université de Sherbrooke (https://www.usherbrooke.ca/toxicomanie/) depuis 2006. Elle est également directrice scientifique de l’Institut universitaire sur les dépendances (IUD, https://iud.quebec/fr) depuis 2019.  En 2020, elle est devenue titulaire de La GID— Chaire de recherche des IRSC sur le genre et l’intervention en dépendance (la-gid.ca). Elle cumule plusieurs années d’expérience dans le milieu de la recherche, notamment à titre de chercheure régulière à l’IUD depuis sa création en 2017. Elle est aussi chercheure régulière à Recherche et intervention sur les substances psychoactives-Québec (RISQ), ainsi qu’au Centre de recherche Charles-Le Moyne (CRCLM).  

Ses activités de recherche visent à mieux comprendre les facteurs influençant le processus de changement au cours des trajectoires des personnes aux prises avec des conduites addictives ainsi que l’évaluation de l’efficacité des services leur étant destinés. Elle s’intéresse notamment aux problèmes concomitants de santé physique et mentale associés à l’usage problématique de psychotropes et le besoin d’adapter les interventions pour cibler de façon intégrée divers problèmes concomitants. La nécessité de tenir compte des facteurs reliés au sexe et au genre fait également partie des principales problématiques abordées dans son programme de recherche. Des processus participatifs au cœur de ce programme permettent de mobiliser divers acteurs-clés (décideurs et décideuses, gestionnaires, prestataires de services, personnes ayant une expertise de vécu) dans le but commun d’améliorer les services en dépendance et diminuer les iniquités en santé.